« Vacanciers, étudiants, amoureux de la science, actifs ou non, mais tous conscients du rôle et de l’empreinte de l’Homme sur la Planète, venez écouter, discuter. Engagez vous ! »
Le prochain colloque se tiendra
du 22 au 25 juin 2022
Alerte sur le climat!
Conférence de Jean Jouzel du 25
Aout 2021 « cliquez ici »
« Au cœur de nombreuses civilisations prolifiques, la Méditerranée est menacée par le réchauffement climatique. Il s’agit d’une des mers les plus polluées au monde. Son bassin surpeuplé subit de forts mouvements touristiques et un trafic maritime sans limite.
Elle est une priorité pour le Colloque qui s’engage dans la lutte pour la protection de l’environnement.
Les chercheurs que nous réunissons apportent l’expertise scientifique nécessaire devant la complexité des sujets à traiter pour fournir des informations vérifiées. Puis explorer le spectre des solutions adaptées.
Dans un échange décontracté pour un public élargi et le dialogue suscité avec les responsables en charge. »
L’origine : “Le Colloque de Collioure”
Invité exceptionnel : Erik Orsenna
Académicien, économiste, écrivain
Paléoclimatologue, DR émérite CEA, ex vice-président du GIEC
Directeur de Recherche émérite au CEA, Jean JOUZEL a fait dans cet organisme l'essentiel de sa carrière scientifique largement consacrée à la reconstitution des climats du passé à partir de l'étude des glaces de l'Antarctique et du Groenland. Il a été Directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) qui regroupe les laboratoires de la région parisienne impliqués dans les recherches sur l’environnement global. Il a participé au titre d’auteur principal aux deuxième et troisième rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (co-lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2007), dont il a été vice-président du groupe de travail scientifique pendant plus de 10 ans. Il a présidé l’Institut Polaire, Paul-Emile Victor et le Haut Conseil de la Science et de la Technologie (HCST). Il préside l’Institut de Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) et l’association Météo et Climat, anciennement Société Météorologique de France. Mondialement reconnu pour ses travaux de recherche sur l'évolution du climat, il est le lauréat de nombreuses distinctions scientifiques, parmi lesquelles la médaille d'or du CNRS (la plus haute distinction scientifique française), le Prix de la Fondation Albert II de Monaco et le prix Vetlesen (considéré comme l'équivalent du prix Nobel pour les sciences de la Terre et de l’Univers). Il est membre de l’Académie des Sciences, membre étranger de celle des Etats-Unis (NAS), d’Australie et membre de l’Académie d’Agriculture. Il est Commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du Mérite.
Conseillère scientifique CEA. Présidente du Colloque. Géophysicienne atmosphère
Conseillère scientifique au Commissariat à l’ Energie Atomique et aux Energies alternatives chercheur associée à l’Université de Versailles St Quentin. Le domaine d’expertise d’Elisabeth BLANC porte sur l’ensemble des perturbations de l’atmosphère à des échelles spatio-temporelles étendues, décrites par satellite ou des réseaux d’observation au sol. Elle a proposé et coordonné le projet de microsatellite TARANIS (CNES) et l’expérience LSO (Lightning and Sprite Observations) à bord de la Station Spatiale Internationale. Elle a été membre du groupe d'experts mandaté pour la définition du Système de surveillance international (SSI) pour la vérification du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE) et a coordonné le programme «International Scientific Studies» pour développer des études scientifiques sur l’atmosphère en lien avec la vérification du TICE. Elle a conçu et coordonné le projet ARISE (Atmospheric dynamics Research InfraStructure in Europe), financé par les programmes européens FP7 et H2020, qui intègre différents réseaux et observatoires complémentaires, afin de fournir une nouvelle description des perturbations de l’atmosphère moyenne. Les applications portent sur la surveillance à distance des éruptions volcaniques (aviation civile), les prévisions météorologiques à moyen terme, l’évolution des perturbations avec le changement climatique. Elisabeth Blanc a été distinguée par le prix CEA pour la Recherche Appliquée Nucléaire, les Palmes académiques, le prix Science et Défense. Elle a reçu le Trophée “Etoiles de l’Europe” en 2019 et a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur en 2021.
Climatologue, président du WCRP (Programme Mondial de la Recherche sur le Climat)
Actuellement affilié à l’Institut Max Planck de Météorologie à Hambourg, en Allemagne, et au Centre National de Recherche Atmosphérique (NCAR) à Boulder (USA) Après plusieurs années passées à l’Institut Belge d’Aéronomie Spatiale Guy BRASSEUR a rejoint le NCAR où il est devenu Directeur de la Division Chimie Atmosphérique. Il été également président du International Atmospheric Chemistry Project (IGAC) du Programme International Géosphère-Biosphère (IGBP). De retour en Europe, il a été nommé directeur à l'Institut Max Planck de météorologie et professeur des universités de Hambourg et de Bruxelles. Il a présidé le Comité scientifique du Programme international sur la biosphère de la géosphère (IGBP) et été directeur fondateur du Climate Service Center (CSC) à Hambourg. Il est aujourd’hui Président du Programme Mondial de la Recherche sur le Climat (WCRP). Les principaux intérêts scientifiques de Guy Brasseur sont le changement climatique, la variabilité du climat, les relations chimie-climat, les interactions avec la biosphère, l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, la pollution atmosphérique globale incluant l'ozone troposphérique et les relations Soleil-Terre. Guy BRASSEUR a été un auteur principal et le coordonnateur du quatrième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2007. Guy BRASSEUR est membre des Académies de Sciences de Bruxelles (BE), Hambourg (DE) et Stockholm (SE).
Météorologue, climatologue. Directeur de l'Institut Pierre et Simon Laplace
Robert VAUTARD est météorologue et climatologue. Il est directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), après avoir été directeur du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE / CEA), l’un des 9 laboratoires de l’IPSL. Ses recherches portent sur l’analyse et la modélisation du climat et des événements extrêmes (dynamique de l'atmosphère et sa prévisibilité, modélisation régionale du climat) Il s'est particulièrement intéressé à l'influence du changement climatique sur la météorologie régionale et les événements extrêmes et aux techniques de détection et d'attribution de ces événements. En mettant ensemble observations, simulations climatiques et techniques statistiques, il a mis en place, avec ses collègues, au niveau national et européen, des démonstrateurs de « services climatiques », notamment pour le secteur de l’énergie. Il a participé à différent niveaux aux travaux du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) et est actuellement « lead Author » d'un des chapitres du 6e rapport d’évaluation du portant sur les aléas liés aux changements régionaux du climat.
Académicienne. Océanographie Spatiale Toulouse
Anny CAZENAVE est chercheur au Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiale à Toulouse et directeur pour les sciences de la Terre à l’International Space Science Institute à Berne en Suisse. Ses domaines de recherche portent sur l’application des techniques spatiales à l’étude de la planète Terre (géodésie et géophysique, océanographie et hydrologie). Ses recherches actuelles portent sur l’observation de la hausse du niveau de la mer depuis l’espace, ainsi que sur l’étude des causes climatiques (réchauffement des océans et fonte des glaces continentales) et des impacts associés dans les régions côtières. Elle a été membre du conseil scientifique du Programme Mondial de Recherches jusqu’en 2018 et a contribué aux travaux du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) en tant qu’auteur principal pour le niveau de la mer des 4ème et 5ème rapports (de 2004 à 2014). Elle est membre de l’Académie des sciences française et de quatre académies étrangères dont la National Academy of Sciences -USA- et la Royal Society.
DRCE CNRS, géochimiste et océanographe, LEGOS, Toulouse
Catherine Jeandel étudie la géochimie marine, une des disciplines qui contribue à comprendre le fonctionnement de l’océan et plus particulièrement les interactions continents–océans. Dans le contexte du changement global lié à l’activité humaine, il est essentiel de mieux quantifier les flux de matière transférés entre les compartiments de la planète, c’est en partie la tâche que s’est assignée l’équipe de Géochimie Marine du LEGOS. Catherine Jeandel aime parler de sa passion de chercheuse et d’océanographe à tous les publics, y compris ceux qui se trouvent à l’écart de l’accès à la culture scientifique. Ainsi, dans le cadre de l’association « Les étoiles brillent pour tous », elle donne des conférences dans les hôpitaux et les prisons. Près de 140 publications dans des revues à comité de lecture, 5 livres co-écrits ou co-édités dont un manuel d’enseignement « La Géochimie Marine » (Eds Vuibert) et trois recueils d’articles « Le Climat à découvert », « L’énergie à découvert » et « L’eau à découvert » (Eds CNRS) Médaille de bronze CNRS 1992 Femme en Or Recherche 2006 Chevalier Légion d’honneur 2010 Officier Ordre du Mérite 2013 Lauréate du prix Georges Millot, Académie des Sciences, 2018 Fellow des 3 sociétés savantes AGU, EAG et GS en 2018
Climatologue au CNRM (Météo-France, CNRS, Université de Toulouse)
Cécile CAILLAUD est climatologue au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques, Météo-France, CNRS, Université de Toulouse). Prévisionniste pendant quatorze ans au Centre National de Prévision de Météo-France à Toulouse, elle a pu acquérir une bonne connaissance des phénomènes météorologiques et de leur prévision sur la France à l’aide de modèles de plus en plus performants. En 2018, elle rejoint le CNRM et l’équipe de recherche en charge de la régionalisation du climat. Chercheuse junior, elle met en œuvre la dernière génération de modèles régionaux de climat à très haute résolution sur la France. Elle s’intéresse aux extrêmes de précipitation et en particulier, aux épisodes méditerranéens et à leur évolution future. Elle participe également à des programmes et projets européens qui visent à définir le climat et les extrêmes en Europe pour le milieu et la fin du XXIe siècle, comme CORDEX FPS Convection (https://www.hymex.org/cordexfps-convection/wiki) ou EUCP (https://www.eucp-project.eu). Plus d’information sous https://www.umr-cnrm.fr/spip.php?article1093
Ecologue, Université Plymouth (USA) et Station Écologie (SETE) à Moulis
Camille PARMESAN est une écologue américaine, spécialiste des conséquences du réchauffement climatique mondial sur la biodiversité. Elle est professeur à l'université de Plymouth ainsi qu'à la Station d’Écologie Théorique et Expérimentale (SETE), une unité mixte de recherche du CNRS et de l'université Paul-Sabatier à Toulouse. Elle est également professeur adjoint à l'université du Texas à Austin. Ses recherches portent sur les réponses de la biodiversité aux changements climatiques mondiaux. Elle a publié la première étude démontrant que les espèces sont en train de changer d’habitat à cause du changement climatique. Son travail sur le papillon Euphydryas editha a été décrit comme le début d'une « révolution dans la science ». Elle a démontré que ce papillon migrait vers le nord en raison du réchauffement climatique, ou alors qu'il se réfugiait à des altitudes plus élevés pour pouvoir survivre. Elle a ouvert une voie : d'autres chercheurs ont ensuite constaté le même type de phénomène concernant des quantités d'autres espèces, par exemple des coraux, des renards roux ou des champignons. Elle-même a étudié 1 500 espèces d'animaux et végétaux et a constaté que la moitié changeait de zone géographique et que les deux tiers vivaient un décalage saisonnier. Camille Parmesan travaille au sein du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Géographe, urbaniste.Maître de conférences HDR. Université Montpellier
Alexandre BRUN est géographe et urbaniste, maître de conférences HDR à l’Université Paul Valéry Montpellier 3. Il est membre du Laboratoire de géographie et d'aménagement de Montpellier et chercheur associé du groupe de recherche Adaptation – Résilience – Innovation – Action à la Faculté d'Aménagement de l'Université de Montréal. Ses travaux portent sur les rapports eaux-territoires. L’urbanisme littoral, les politiques d'aménagement et de gestion des eaux, la renaturation des rivières urbaines et le risque inondation dans les grands projets d’aménagement sont quelques-uns de ses thèmes de recherche développés en France et au Canada. Dernière publication : Brun, Alexandre & Volle, Jean‐Paul. (2021). City planning and floods: The strategy of Montpellier. The Geographical Journal. 10.1111/geoj.12387.
Architecte et urbaniste de l'état, enseignant en écoles d'architecture et universités
Architecte et urbaniste de l’état, enseignant vacataire en écoles d’architecture et universités. Directeur de la Mission Grands Equipements à la mairie de Montpellier Daniel ANDERSCH est également Chef de la mission connaissance, études et prospective à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer de l’Hérault (DDTM 34) qui met en œuvre localement, sous l’autorité du Préfet, les politiques d’aménagement et de développement durables des territoires de l’Hérault, qu’ils soient urbains, péri-urbains, ruraux ou dans le domaine maritime. La DDTM 34 est un service à dominante technique, partenaire des acteurs locaux, des collectivités, des professionnels, des particuliers et des institutions. Son rôle est d’impulser, informer, réglementer et contrôler dans de nombreux domaines d’intervention publique : biodiversité, eau, environnement, forêt, mer et littoral, risques naturels ….
Biologiste, Professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie, Sorbonne Université
Professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie, Sorbonne Université, il a été président du Muséum national d'histoire naturelle et professeur invité au Collège de France sur la chaire « Développement durable, environnement, énergie et société ». Il a été directeur du laboratoire Arago de Banyuls et pendant deux années, conseiller scientifique au cabinet de Ségolène Royal, alors ministre d'État de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer. Ses travaux portent sur la physiologie environnementale et la biodiversité, il est un expert mondialement reconnu en océanologie, biodiversité et ressources vivantes marines. Il est président du conseil scientifique de l'Agence française pour la biodiversité9 et président de la réserve naturelle nationale de la forêt de la Massane (Pyrénées-Orientales) et membre du conseil scientifique du Patrimoine naturel et de la biodiversité auprès du Ministère de la Transition écologique et solidaire. Désormais installé à Bordeaux, il poursuit aujourd'hui son activité de conférencier sur des sujets portant sur l’océan, la biodiversité, l’adaptation au milieu, le rôle de l’eau dans le vivant et les ressources vivantes marines. Il a été nommé en 2021 au Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé sur désignation du ministre chargé de l'éducation nationale. Officier de l'ordre national du Mérite (2019) Chevalier de la Légion d'honneur (2013) Grande médaille Albert Ier de Monaco (2013)
Ecologiste marin, Directeur CRIOBE, Univ. de Perpignan, LABEX Corail, TARA Pacifique
Serge Planes est directeur de recherche au CNRS et professeur associé à l’EPHE. il partage son temps entre la France, où se trouve une partie des laboratoires du Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement (CRIOBE), la Polynésie française, où se trouve la station de terrain du CRIOBE, mais aussi l’Australie, la Papouasie... partout où ses recherches le mènent à la découverte des récifs coralliens. Plongeur, écologue et généticien passionné, il a dirigé le CRIOBE pendant plus de 10 ans et cumule aujourd’hui les directions du Laboratoire d’Excellence Corail et de l’Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP). Ce LABEX rassemble plus de 80 des scientifiques impliqués dans la connaissance des récifs coralliens des 9 principales institutions françaises référentes (EPHE, Université Réunion, Université de Nouvelle-Calédonie, Université de la Polynésie Française, Université Antilles-Guyane, IRD, Ifremer, CNRS-INEE et EHESS) et constitue l’image de la recherche française dans les récifs coralliens. Serge Planes a été nommé à la direction scientifique de l’expédition Tara Pacific qui regroupe près de 20 chercheurs de plus de 8 organismes différents qui représente un réel défi scientifique et organisationnel. Cette expédition montée avec l’appui du Genoscope permet d’acquérir la plus grosse base génomique sur le corail. Ses travaux portent sur la génétique des populations des poissons de récifs coralliens mais aussi, plus généralement, sur l'écologie, l'écologie des zones marines protégées et le recrutement des poissons marins.
Biologiste, Professeur Okinawa Institute Science and Technology (Japon)
Vincent LAUDET a été successivement Professeur à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon en France où il a été directeur de l'Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon (IGFL) puis Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer. Il est actuellement Professeur à l’Okinawa Institute of Science and Technology (OIST) au Japon. Biologiste de formation, il poursuivra par ailleurs ses activités de recherche portant sur le rôle des hormones dans le cycle de vie des animaux marins au sein du laboratoire de Biologie Intégrative des Organismes Marins de l'Observatoire. Persuadé que la recherche fondamentale est cruciale pour comprendre le monde qui nous entoure et faire face aux nombreux défis de l'avenir, il sait qu'elle peut également s'appliquer dans des domaines très concrets (santé, environnement, agronomie....) il utilise le poisson de récif corallien comme organisme modèle marin pour les études d’écologie-évolution-développement. Son groupe se concentre sur l'évolution des stratégies d'histoire de vie, en particulier le recrutement des larves de poissons sur le récif et le rôle joué par les hormones dans ce processus. Vincent Laudet est un chercheur qui décloisonne passionnément la biologie contemporaine en mêlant les apports des sciences de la santé et ceux des sciences de l’environnement et de l’écologie. Ainsi il s’est intéressé à la façon dont les hormones, qui contrôlent des pans entiers de la santé humaine, jouent également un rôle majeur dans l’évolution des organismes et leur capacité à s’adapter au changement climatique. Il poursuit ses recherches en caractérisant actuellement comment des hormones contrôlent le cycle de vie des organismes dans les récifs de coraux et comment les polluants environnementaux perturbent ce dialogue complexe. Présent dans les médias pour expliquer les effets de l’homme sur l’environnement marin, en particulier la Méditerranée, il a animé pendant plusieurs années une chronique régulière à ce sujet sur France Bleu Roussillon.
Biologiste, directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls sur Mer
Yves Desdevises est Professeur des Universités, Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer (OOB) depuis 2020. Après une formation en océanographie et une thèse réalisée en co-tutelle entre Perpignan et Montréal, il étudie les modèles hôtes-parasites marins (comme les virus de microalgues et les parasites de poissons) et dirige une équipe de recherche sur cette thématique à l'OOB. Il est spécialement intéressé par les processus (co)évolutifs et adaptatifs, et a développé plusieurs méthodes d’analyse originales pour cela. Il a également mis en place de nombreux modules d'enseignement en sciences marines ainsi que plusieurs programmes internationaux en Licence et en Master. Yves Desdevises est Président du Conseil Scientifique de la Réserve Marine Naturelle de Cerbère-Banyuls, Directeur du Biodiversarium de Banyuls, et éditeur en chef de la revue scientifique Vie et Milieu.
Océanographe, responsable de projet à l’IFREMER à Bastia
Francois GALGANI est responsable de projet à l’IFREMER-Bastia et membre du comité de pilotage de la Mission OCEANS/STARFISH du programme cadre Horizon Europe de la commission Européenne. Il est spécialiste d'environnement marin. Il est responsable d’un groupe d'expert de la commission Européenne (DG ENV/ MSFD) sur la pollution plastique, coresponsable du groupe “plastic pollution” de la Commission Océanographique Internationale (GESAMP) et membre de plusieurs groupes d'experts internationaux (UN/UNEA/Science Advisory Committee, G7 et G20, IMO/FAO). Francois Galgani est également éditeur en chef de la revue Marine Pollution Bulletin.
Professeur des Universités. Directeur du CEFREM, Université de Perpignan
Professeur des universités à l’Université de Perpignan Via Domitia, Directeur du CFREM (Centre de Formation et de Recherche sur les Environnement Méditerranéens). Wolfgang LUDWIG exerce également des responsabilités collectives d’expertises et de vulgarisation. Ses recherches sont orientées autour de l’étude qualitative et quantitative des apports fluviaux à la mer et le rôle de ces apports dans le cycle des matières (comme le cycle du carbone). Ceci concerne l’identification des sources de matières dans les bassins versants (érosion des sols et des roches, apports atmosphériques, rejets anthropiques et pollution) et l’évaluation de leur devenir dans la zone côtière. Les systèmes naturels étudiés sont variables et peuvent aller d’un petit bassin versant jusqu’à l’ensemble de la surface continentale. Dans le cadre du CFREM Il étudie la quantification des apports fluviaux au Golfe du Lion, le traçage de leur devenir en mer ainsi que l’impact du changement climatique sur l’hydrologie et le transport de matières des fleuves côtiers dans le Golfe du Lion. Il s’intéresse également à l’étude des polluants (comme les éléments traces métalliques, les polluants organiques et les plastiques), étroitement liés aux activités anthropiques dans les bassins versants et dans la zone côtière. Il a porté la responsabilité scientifique d’une « Zone Atelier » pluridisciplinaire du CNRS sur le Golfe du Lion, regroupant les sciences naturelles, humaines et sociales dans l’étude d’un « anthroposystème » qui va de la terre jusqu’à la mer, il fut consultant scientifique auprès du PNUE – MEDPOL sur la thématique des apports fluviaux à la Méditerranée et co-animateur du projet MISTRALS – SicMed.
Ecotoxicologue. Professeur des universités CNRS-MNHN
Professeur des universités CNRS-MNHN (Muséum National d'Histoire Naturelles), Molécules de Communication et Adaptation des Micro-organismes (MCAM). Domaine d’expertise : Biogéographie et évolution des organismes de l’océan profond Symbioses entre bactéries et animaux, microbiologie marine Sebastien DUPERRON s’intéresse aux symbioses unissant des bactéries aux bivalves et annélides dominant les faunes associées aux sources hydrothermales, sources de fluides froids et débris organiques dans l’océan profond. Ses travaux ont mis en évidence de nouveaux types de bactéries symbiotiques, ainsi qu’une diversité inattendue de bactéries pouvant collaborer ou s’affronter chez une même espèce animale. Son projet est de comprendre le cycle de vie de ces bactéries dans et en dehors de leurs hôtes. Thématiques : Approches intégrées des symbioses entre bactéries et animaux et Effet des contaminants sur les communautés microbiennes dans des plans d’eau en milieu périurbain
CEA/Genoscope. LOMIC Banyuls. Mission Microplastiques TARA
CEA (Commissariat à L'Energie Atomique et aux Energies Alternatives) / DRF (Direction de la Recherche Fondamentale)/ Genoscope Biologiste moléculaire de formation. Après avoir dirigé le Laboratoire de biologie moléculaire pour l'étude des génomes (laboratoire de 14 personnes) pendant plus de 10 ans, assuré la responsabilité de projets collaboratifs et travaillé plus de 20 ans sur les génomes, notamment les bactéries (séquençage, assemblage, annotation), Valérie BARBE s’est réorientée vers l'écotoxicologie. Elle s’est consacrée à l’étude de la biodégradabilité des plastiques en mer notamment durant son séjour de deux ans au Laboratoire d'Océanographie Microbienne (LOMIC) à Banyuls. Plongeuse en loisir et professionnel, elle est particulièrement attachée à l'environnement marin et est impliquée dans la mission TARA-Pacific Les recherches de Valérie Barbe sont désormais focalisées sur la pollution plastique en mer et notamment sur la dégradation/biosynthèse de bioplastiques. Depuis quelques années, l’arrivée sur le marché de plastiques bio-sources et biodégradables tend à réduire l’utilisation de plastiques conventionnels généralement considérés comme non biodégradables. Cependant, les mécanismes de biodégradation en milieu marin restent encore peu connus.
Professeur écologie. Biologie évolutive Université Santa Cruz (USA)
Giacomo BERNARDI est professeur d' écologie et de biologie évolutive à l' Université de Californie à Santa Cruz. Ses recherches portent sur la phylogéographie, la spéciation et l'écologie moléculaire des poissons, en particulier chez les poissons dépourvus de phase larvaire pélagique, les espèces disjointes du golfe de Californie et du Pacifique, et chez les surfperches ( Embiotocidae ). La comparaison des modèles d'expression phylogéographique et génique permettent de tester l'adaptation locale chez une espèce à flux génétique élevé. Giacomo Bernardi s'intéresse également à la structure de la population des mérous côtiers et insulaires. Ce travail relie les aspects écologiques des poissons et des pêcheries, avec leur contexte génétique sous-jacent. Il a donc l'occasion de travailler sur le terrain, principalement en Californie, au Mexique et en Polynésie française, puis en laboratoire en utilisant des techniques de biologie moléculaire. Le travail est à la fois théorique et appliqué. Les résultats de ces études ont des implications directes sur la conception des zones marines protégées, car leur taille et leur emplacement auront des effets différents sur le degré de connectivité entre elles et entre l'intérieur et l'extérieur des réserves. Il participe au programme de recherche écologique à long terme sur les récifs coralliens de Moorea (LTER) en Polynésie française.
Géographe, écologue, coordonne le MedECC. Professeur, IMBE, GIEC
Le Professeur Wolfgang Cramer, géographe, écologue, modélisateur de la dynamique des écosystèmes globaux, est directeur de recherches (CNRS) à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie Marine et continentale (IMBE) basé à Aix-en-Provence (France) Les contributions scientifiques du groupe de recherche qu’il anime ont initialement été consacrées à la modélisation de la dynamique des forêts sous l’action du changement climatique. Par la suite, il s’est intéressé à une compréhension plus large de la dynamique de la biosphère à l’échelle globale et continentale, incluant les perturbations naturelles et humaines mais aussi la biodiversité. Wolfgang Cramer a contribué à l'International Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), à DIVERSITAS et actuellement à Future Earth. (qui regroupe entre autres IGBP et DIVERSITAS). Il a été co-président du comité scientifique de eco SERVICES et est associé au programme PECS. Depuis 1992, Wolfgang Cramer contribue à différents niveaux de responsabilité au GIEC, il est actuellement Lead Author pour le 6ème rapport d’évaluation. Avec Joël Guiot (CEREGE, Aix-en-Provence), il coordonne le MedECC (Mediterranean Experts on Climate and Environmental Change), il est, (avec James Ford, Université de Leeds), co-editeur en chef de la revue Regional Environmental Change publié par Springer.
Ecologiste marin. Directeur de recherche de classe exceptionnelle à l'IRD
Philippe CURY, écologiste marin est Directeur de Recherche de Classe Exceptionnelle à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et le Représentant de l'IRD auprès des Instances européennes à Bruxelles. Il est Président du Conseil Scientifique de l’Institut Océanographique de Monaco. Il a publié plus de 130 articles dans les principales revues internationales (Science, PNAS, TREE, Ecology Letters ...) et produit 21 livres ou chapitres de livres. Il a reçu plusieurs distinctions parmi lesquelles, le Prix Scientifique National Philip Morris obtenu en 1991 (Life Science Prize), la Médaille d'Océanographie Française obtenue en 1995 du comité scientifique du Musée d'Océanographie de Prince Albert Monaco Gilchrist obtenu en 2002 (South African Marine Award) et le Trophée 2012 pour la meilleure réalisation scientifique à l'Ifremer, la réalisation scientifique de l'IRD en 2013 et le Prix Tregouboff de l’Académie des Sciences en 2014, Paris. Il est Chevalier de la Légion d’Honneur et Chevalier de l’Ordre Saint Charles Monaco. Il est l'auteur du livre 'Une mer sans poissons' publié par Calmann-Levy et traduit en japonais, Chinois et catalan en 2008 et de 'mange tes méduses' publié par Odile Jacob avec Daniel Pauly en 2013 et traduit en anglais en 2021. En 2017 il a co-édité le livre ‘l’Océan à découvert’ publié aux éditions du CNRS et en 2020 le manifeste du Muséum d’Histoire Naturelle.
Expert en aléas sismiques et tsunamis, Directeur de recherche au CEA.
Directrice de Recherche au CEA/DAM (Direction des Applications Militaires) dans le domaine des tsunamis, au sein du Département analyse, surveillance, environnement (http://www-dase.cea.fr/), Hélène HEBERT a débuté sa carrière en participant à des études en aléa sismique et tsunami, notamment pour étudier les tsunamis du Pacifique au moyen d’outils de simulation numérique. Lorsque le tsunami de 2004 est survenu dans l’Océan Indien, Hélène Hébert a réalisé plusieurs études sur l’événement, et a animé des projets de recherche pour mieux comprendre l’aléa tsunami dans les régions où ces événements étaient peu connus. Ses sujets d’étude ont porté sur les processus et mécanismes physiques liés à la génération et la propagation des tsunamis, contribuant aux études d’aléa qui permettent de mieux anticiper leurs effets côtiers. Hélène Hébert a également participé à la mise en place du futur système français d’alerte aux tsunamis, le Cenalt, qui est opérationnel depuis 2012 au CEA. Depuis cette date, le Cenalt surveille la sismicité en Méditerranée et Atlantique nord-est et prévient les autorités de Sécurité Civile en cas de séisme pouvant générer un tsunami. Le dernier événement ayant donné lieu à une alerte significative s’est produit en Algérie en mars 2021 (magnitude 6), et a généré des vagues de quelques centimètres, observées sur des marégraphes en France. Les tsunamis sont très rares pour la métropole, mais la culture du risque doit être encouragée pour mieux se préparer, dans un contexte d’exposition croissante à de nombreux aléas (météo, surcote, érosion littorale..).
Vice-président de l'Université de Versailles St Quentin Expert des observations lidar
Vice-président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), délégué en charge de l’innovation et des partenariats industriels et directeur adjoint du Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales (LATMOS), Philippe KECKHUT est spécialiste des processus physico-chimique atmosphérique. Il a développé une forte expertise dans les réseaux de surveillance sol et les techniques Lidar. Il est cofondateur d’une société de valorisation des techniques lidar, éditeur associé au Journal of Applied Remote Sensing. Il fut directeur adjoint de l’Institut Pierre et Simon Laplace (IPSL), directeur adjoint de l’OVSQ et dernièrement directeur du LATMOS et vice-président innovation de l’UVSQ. Il s’est vu distingué à plusieurs reprises, par le Prix Louis Armand de l’Académie des Sciences, la Médaille Michel Cépède de la Société d’encouragement pour la Recherche et l’Invention et 2 fois par le Prix Norbert-Gerbier Mumn de l’Organisation Mondiale de la Météorologie.
Hydrologue, coordinateur projets observations spaciales, CESBIO Toulouse
Centre d’Etudes Spatiales de la Biosphère (CESBIO), Toulouse, France Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), Paris, France Ahmad AL BITAR est un expert passionné de l'utilisation de la télédétection au profit de la société. Son expertise comprend la gestion de projets complexes et internationaux en recherche et développement. Il élabore des stratégies avancées pour l'intégration des données d'observation de la terre dans des algorithmes de pointe afin de fournir des produits robustes et qualifiés qui répondent aux exigences des appels d'offres. Il contribue et dirige des appels d'offres et des propositions pour des entités nationales, européennes et internationales. Il dirige une équipe d'ingénieurs et interagit avec des chercheurs pour faire progresser notre connaissance du système terrestre. Il communique beaucoup par le biais d'articles scientifiques et de conférences.
Ingénieur de Recherche. Observatoire Sea Service. Laboratoire Arago Banyuls
Renaud VUILLEMIN, ingénieur de Recherche à Sorbonne Université, est affecté à la Fédération de Recherche (FR3724) de l’Observatoire Océanologique de Banyuls depuis 2008 où il est responsable du Service d’Observation BOSS (Banyuls Observation Sea Service) et du Service des Moyens à la Mer (SMM). Il est également responsable de la plateforme technologique régionale en mer REMIMED. Ingénieur chimiste de formation, Il est spécialisé depuis plus de vingt ans dans la technologie marine et le développement d’instruments in situ pour l’acquisition automatisée et haute fréquence de variables physico-chimiques et biologiques. Il a notamment développé plusieurs modèles d’analyseurs chimiques in situ basés sur l’analyse en flux aussi bien pour des applications côtières que grands fonds au sein des différents instituts où il a exercé au cours de sa carrière (CNRS, IFREMER, Sorbonne Université).
Maître de conférences. Géographe - Risques naturels et analyse spatiale
Matthieu Péroche est maître de conférences au département de géographie de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 et rattaché au LAboratoire de Géographie et d’Aménagement de Montpellier (LAGAM - https://lagam.xyz/). Ses recherches portent sur la gestion et la prévention des risques majeurs d’origine naturelle ainsi que sur la préparation à la gestion de crise, particulièrement face à l’aléa tsunami. Il mobilise l’analyse spatiale et la cartographie comme des supports de dialogues et de co-construction avec les acteurs institutionnels pour la conception d’outils opérationnels d’aide à la prise de décision en situation de crise. Après plusieurs années de recherches aux Antilles françaises dans le domaine de la prévention du risque tsunami, il a porté récemment un projet sur cette même thématique en Méditerranée française (TASOMA 2019/2021, financement CNRS/IRD). Dans ce cadre et en partenariat avec des enseignants-chercheurs des Université d’Avignon et de Nîmes, plusieurs actions ont été menées comme des enquêtes de perception auprès des résidents de communes littorales, l’évaluation des enjeux à évacuer en cas d’alerte tsunami ou encore l’accompagnement des autorités dans la préparation et l’animation d’exercices de crise. Ce projet se poursuit notamment par l’accompagnement de la commune de Cannes comme ville pilote dans l’obtention de la reconnaissance internationale « Tsunami Ready » de l’UNESCO. Matthieu Péroche est membre en tant qu’expert scientifique de différents groupes de travaux internationaux organisés sous l’égide de l’IOC/UNESCO dans la Caraïbe et la Méditerranée. Il représente la France dans le Groupe de Travail « Tsunami Ready » du bassin nord atlantique et méditerranéen (ICG/NEAMTWS) en étroite relation avec le Centre National d’Alerte Tsunami (CENALT/CEA-DASE). Il est vice-président depuis 2021 du Groupe de Travail « Tsunami ready » du bassin caribéen (ICG/CARIBE-EWS) et membre du WG4 « Préparation, disponibilité opérationnelle et résilience ».
L’Association du Colloque de Collioure sollicite des communications originales relatives au thème 2022 « Méditerranée – Climat et risques environnementaux » sous la forme de posters à présenter lors du Colloque de Juin 2022.
La session de posters est dédiée aux étudiants et aux jeunes chercheurs. Elle offre la possibilité de présenter les résultats de leurs travaux au public, aux conférenciers et aux personnalités présentes à cet évènement.
Les meilleurs posters seront récompensés.
Notre ami-associé-vice-président du Colloque Gérard Laffargue gratifie la communauté scientifique de ses talents de poète. Nous sommes fiers d’annoncer la sortie prochaine de son recueil « HAÏKULOGY » aux Editions Envolume, dans la collection Carrés Haïkus, préfacé par Catherine Césarsky. Astrophysicienne de réputation mondiale, académicienne, elle trouve là une nouvelle planète qui l’intrigue et l’amuse tout autant.
Vous en ferez sans doute de même !
Dans ce recueil de 400 kaïkus, Gérard évoque la Science et les sciences en trois petites lignes. C’est un jeu poétique à partir de recherches documentées sur l’espace, le cosmos, les mathématiques, la géométrie, l’atome, la physique et les grandes questions de l’univers. Tous les phénomènes de l’univers et du vivant en 3 lignes qui flashent un étonnement avec humour et poésie !
Anny CAZENAVE – Mardi 19 avril 9h salle de l’Union
Géophysicienne, experte auprès du CNES, experte du GIEC 2004/2014, Prix Vetlesen 2020, membre de l’Academie des sciences
Satellites et changement climatique
Conférence gratuite organisée par des professeurs de philosophie des lycées de Céret et Prades, et des amis. Ouverte à tous dans la mesure des places disponibles et des normes sanitaires.
Rapport du GIEC : ALERTE sur le CLIMAT !
Exclusif : Jean JOUZEL choisit SAINT-CYPRIEN Méditerranée !
A l’invitation d’Elisabeth BLANC-CASSAGNE, la présidente du Colloque Environnement et Climat, notre académicien, prix Nobel 2007 au nom du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) Jean JOUZEL apportera son expertise à la lecture d’un rapport déterminant pour l’avenir de la planète.
Le 25 août, à la Capitainerie du port, la ville de Saint Cyprien crée l’évènement en invitant public et responsables à titres divers à venir entendre une voix devenue incontestable. Paléo-climatologue depuis toujours, il n’a cessé depuis 20 ans d’avertir notre société qu’elle surproduisait du gaz à effet de serre en sur-consommant son stock de richesses.
Nous sommes à l’étiage ; il expliquera comment nous pourrions – moyennant quelques efforts – sortir de l’étau dans lequel nous nous sommes laissés entrainer presque inconsciemment.
L’heure est à la vérité. Doit-on ne s’en remettre qu’au bon vouloir des politiques ? Pour quelle politique d’adaptation au bouleversement climatique en cours ? Avons-nous du temps pour cette adaptation qui semble encore possible ? Par l’innovation issue de la science, l’économie pourrait s’y retrouver. Son génie créatif le lui a toujours permis.
Quant au sablier du temps qui s’écoule, l’affaire est toute autre : le temps électoral n’est pas le temps universel. Il s’en faut de beaucoup ! Aujourd’hui, le rapport du GIEC nous démontre que le climat est en train de changer plus rapidement que prévu. Jean JOUZEL vient nous dire comment.
Venez le rencontrer mercredi 25, de 18h à 20h30, (entrée libre, avec un pass sanitaire) en réservant votre place sur www.colloque-collioure.com
Comité scientifique de l’ Association
Association ” Le Colloque de Collioure “
Le Rimbau 66190 Collioure
colloque.collioure@gmail.com
Siret : 83839993900019
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